Avec son architecture atypique, faite de poutrelles et de gaines colorées placées à l’extérieur du bâtiment, le Centre Georges Pompidou a été souvent perçu comme « un tas de tubes, de plastique et de charpente ». Pourtant derrière ce désordre apparent, un code de couleur a été précisément défini pour chaque gaine par rapport à sa fonction : bleu pour l'air conditionné, vert pour les fluides, rouge pour les transports et jaune pour l'électricité…
Il faudra compter à présent deux tubes de plus à l’intérieur
du centre mais ceux-ci sont camouflés derrière un effet miroir. Pas de nouvelles couleurs, je vous rassure.
Ce sont deux systèmes de vidéosurveillance Raildome qui ont été intégrés au second et au troisième niveau du bâtiment d’une longueur de 51m et 61m. Le dôme Sony balaye les rayonnages de la bibliothèque publique d’information (BPI) sans laisser d’angles morts.
Le bureau d’étude Alternet, spécialisé dans l’ingénierie de bâtiment, a préconisé cette solution globale de sûreté pour couvrir ce grand espace. Le responsable du projet nous explique que le Raildome a été retenu pour son rapport qualité/prix ainsi que par sa renommée dans la grande distribution. Il nous précise que le point fort du système repose sur la motorisation située à l’extrémité du rail. Le fait que le chariot caméra soit indépendant et tracté par des câblettes limite la production de poussière et donc l’entretien. Ce qui semble être plus compliqué pour les motorisations embarquées.
Le Raildome est parti pour de nombreux kilomètres à travers ce temple de l’art contemporain et du savoir.